22.4.09

Trockadero



Merci à mon sujet de mon mémoire qui nous a permis la sortie culturelle de la semaine, bon disons du mois et la plus grosse tranche de rire de l’année ; bon, disons du mois !

Il s’agissait du Ballet Trockadero de Monte Carlo représenté hier au théâtre du Châtelet. Sa particularité, c’est que toutes ses ballerines sont de sexe masculin et ce depuis 1974. Mais leur rigueur, leur grâce et leur légèreté sont trompeuses. La représentation était digne de celle des ballets les plus fameux. Sur pointes, entrechats, pirouettes et autres prouesses emballées dans des costumes somptueux nous fascinent pendant plus de deux heures. Mais leur performance ne s’arrête pas là. Je dirais même qu’elle commence avec l’humour. Sans jamais remettre en question la technicité et la beauté du spectacle, les danseurs ponctuent et agrémentent à leur sauce les grands classiques de la danse par des gags, des mimiques et des roulages de mécaniques qui s’échappent du spectacle « autorisé ». On assiste alors à une vraie parodie du Lac des Cygnes avec notamment une Mort du Cygne mémorable. Une Paquita revue et corrigée, un échantillon de danse contemporaine telle qu’on peut la voir sur la 5 à deux heures du matin, un Pas de Quatre clairement maîtrisé… Dans un humour bon enfant, ces grands gaillards dont les poils sortent du tutu, gesticulent en harmonie sous les rires du public. Je vous conseille à tous ce grand moment de divertissement où ne serait-ce qu’un battement de (faux) cil vous fait délirer.

Tous comme nous, les mains vous brûleront lors du salut final : toutes ces armoires à glace n'en loupent pas une et oublient leur fatigue pour repartir synchronisés sur un air irlandais dans une mini parodie des claquettes de River Dance.




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