28.4.09

flowing friends

Toi qui foules les plages de la mer du milieu,
toi qui croques dans la grosse pomme à pleine dent,
toi qui virevoltes ou te terres aux portes de Paris,
tu me manques.

Ma vie à moins de sens sans toi...

22.4.09

Trockadero



Merci à mon sujet de mon mémoire qui nous a permis la sortie culturelle de la semaine, bon disons du mois et la plus grosse tranche de rire de l’année ; bon, disons du mois !

Il s’agissait du Ballet Trockadero de Monte Carlo représenté hier au théâtre du Châtelet. Sa particularité, c’est que toutes ses ballerines sont de sexe masculin et ce depuis 1974. Mais leur rigueur, leur grâce et leur légèreté sont trompeuses. La représentation était digne de celle des ballets les plus fameux. Sur pointes, entrechats, pirouettes et autres prouesses emballées dans des costumes somptueux nous fascinent pendant plus de deux heures. Mais leur performance ne s’arrête pas là. Je dirais même qu’elle commence avec l’humour. Sans jamais remettre en question la technicité et la beauté du spectacle, les danseurs ponctuent et agrémentent à leur sauce les grands classiques de la danse par des gags, des mimiques et des roulages de mécaniques qui s’échappent du spectacle « autorisé ». On assiste alors à une vraie parodie du Lac des Cygnes avec notamment une Mort du Cygne mémorable. Une Paquita revue et corrigée, un échantillon de danse contemporaine telle qu’on peut la voir sur la 5 à deux heures du matin, un Pas de Quatre clairement maîtrisé… Dans un humour bon enfant, ces grands gaillards dont les poils sortent du tutu, gesticulent en harmonie sous les rires du public. Je vous conseille à tous ce grand moment de divertissement où ne serait-ce qu’un battement de (faux) cil vous fait délirer.

Tous comme nous, les mains vous brûleront lors du salut final : toutes ces armoires à glace n'en loupent pas une et oublient leur fatigue pour repartir synchronisés sur un air irlandais dans une mini parodie des claquettes de River Dance.




21.4.09

...boa



























20.4.09

faubourg

A l'heure où je vous 'parle', une équipe composée d'une cinquantaine de CRS se lance rue du faubourg saint Denis, sous mes fenêtres pour contrôler des Sri Lankais en furie.

Je rentrais tranquillement de la bpi, où rat de bibliothèque je suis. Souris de bibliothèque devrais-je dire parce que je suis plutôt discret dans ce genre de lieux et mes recherches sont relativement vaines. Je marche au soleil de ce quartier paisible et j'entre dans la capsule numéro 4 de connexion spacio-temporel instantanée, pour ressortir dans une rue d'un monde à part. Une épaisse fumée noire sort des boutiques et des poubelles. Celles-ci jonchent le sol au milieu de ma rue. Les voitures slaloment entre les débris de verre et les cartons brûles. Si j'ai bien compris cette ambiance digne des meilleurs décors hollywoodiens serait due à un 'coup de gueule' contre la situation au Sri Lanka. Plusieurs milliers de morts lors de cette fin de guérilla séparatiste qui a lieu depuis 37 ans. Les Tigres retiendraient dans un espace de moins de 15 km2 entre 70 000 et 100 000 habitants tamouls comme bouclier humain, avant et au lieu de se rendre. Une affaire que je maîtrise peu, qui mériterait de plus amples explications et de plus précises descriptions...

Un reportage photo au vif du sujet, au coeur de l'action:









16.4.09

bounce

Au milieu du grand ciel bleu lisbonnais a surgi un nuage noir dans un matin vaseux. Je pensais m’éveiller dans un printemps lumineux ayant rêvé tardivement dans la nuit d’une bonne nouvelle, d’une grande nouvelle. Je me voyais déjà enchaîner les cocas, flurter avec la stratosphère, dormir dans de beaux draps, danser sur les plages de l’autre hémisphère. Inondé de ma joie proprement inventée je me jette dès mon réveil sur mon portable qui plus tôt sonnait. Trois nouveaux messages et une sacrée douche froide. Oui oui maman, tout se passe bien, mais je ne peux pas vraiment retenir la larme qui coule déjà sur ma joue quand le cumulonimbus au dessus de ma tête pleure que mon été s’évapore d’un coup. Je suis Pierrette. Adieu cocas, veaux, vaches, draps, cochons, plages d’une autre latitude…je titube.
Et quoi maintenant ! Ce blog qui était ouvert pour l’occasion de mon expérience de personnel commercial navigant étudiant n’a plus vraiment raison d’être…
Stand by… jusqu’à rebondir !

lis...